Siliar le Zandalari

Chapitre premier

Débuttons par le commencement, ce que je suis, enfin du moins ce que j'en savais. Je suis un Troll, un de ceux qui ont migré de Strangleronce vers Kalimdor, plus précisement sur les Iles de l'Echo. Ces trolls, les Darkspear, entrèrent dans la Horde pour servir Thrall après la mort sinistre de Sen'jin. D'ailleurs mon père avait rendu l'âme lors du sacrifice de Sen'jin.Plus tard Zalazane, troll adepte de la magie noir, converti mon frère aîné. Celui-ci tenta alors de me tuer lorsqu'un hônnete Orc vint à mon secour, trancha la gorge de mon frère corrompu et me dit en souriant :" Ces saloperies sont plus jolies comme ça.". Ma mère pleurait en le maudissant de tous les noms puis finie ses insultes sur Thrall, qui pour elle, etait la materialistation vivante de ses problèmes. On fut plusieurs Drakspear à devoir fuire vers le continent. Trall nous offrit une ferme en Durotar, grâce au nom de mon prère .
Nous vivions à trois dans cette ferme : ma soeur, ma mère et moi même. J' appris à lire en autodidacte et devorai toutes sortes de livres, d' histoire, de guerres et plus particulièrement de magie et de Botanique.
Nos voisins avaient une fille, Déla, et c'était une Trollesse drôlement bien faite. Un jour je lui offris un mage royal (je faillis mourrir étripé par un sanglier en le cueillant), en rougissant elle me proposa un rendez-vous le lendemain.
Justement ce lendemain ... n'aurait pas du voir le jour ....
Dès l'aurore je dus partir vers la puissante et gigantesque ville d'Orgrimmar. Elle m'était inconnue et je bouillonnait à l'idée de la découvrir. C' était le jour de la réstitution des medailles de l'honneur et mon père en avait gagné une. Etant mort, je devais la chercher. Orgrimmar fut comme une révélation à mes yeux. Ses lumière, ses batiments énormes, ses héros, ses marchands ... il fallait que j'en fasse parti ! Je voulais être un gladiateur pour sejourner dans cette ville fortifiée. Je decidai de commencer l'armée à mon retour pour réaliser se fantasme. Lors des remises je vis un Orc entouré d'une garde raprochée. Ses yeux bleus brillant se détachaient de sa barbe sombre, sa masse et son armure amplifiaient sa grandeur. Il s'agissait de Thrall. Cette Orc était foncièrement bon et juste. Je devais faire en sorte qu'il me remarque un jour et qu'il m'honnore comme il l'avait fait avec mon père.
L'après midi s'avançait et le rêve s'estompa quand la ville fortifiée ne fut plus qu'une tache dans l'horizon.

Chapitre deuxième

Durant le voyage jusqu'a ma ferme, je repensait progressivement à Déla et notre premier rendez vous. La peur commençait à me prendre au ventre.
A mis chemain un groupe de guerriers orcs sur loups venant d'Orgrimmar me rattrapère.
_Tu dois partir! me dit l'un d'eux.
_C'est ce que je fais, je rentre chez moi. retorquais-je à un orc balafré.
_Non! tu dois retourner vers Orgrimmar! L'ennemi attaque le sud de Durotar !
_Co..comment !?
mon cerveau fonctionnait a une vitesse allucinante, trop vite pour que mon corps agisse. La ferme, ma mère, ma soeur, Déla.
Mon crâne allait exploser. Quelque chose bouillait en moi je sentais une presence m'influencer ... "bats toi!" ... bats toi!"..."tu vas les laisser ? comme ton père t'a laissé ?"...
_Non!
Les gardes reculèrent, étonnés. Je baissai les yeux et vis mon reflet dans un flaque d'eau. Mes yeux avaient rougis. Bizarrement ça ne me choquait nulement. Je levai la tête.
_ Enmenez moi ! Ma fammille est là-bas ! Maintenant !
un garde m'arracha du sol et me balança derriere lui sur sa monture.
_On l'enmène ! En avant ! ordonna-t-il à ses collègues surpris.
Je m'aggripais le plus fermemant possible à l'orc grisonnant.
_ T'as du cran le gamin! me cria-t-il.
Je ne repondis rien, m'interrogeant sur ce qui venait de ce passer: mon assurance momentanée, le reflet qui ne m'appartennait pas et surtout que vais-je faire une fois sur les lieux, je n'ai jamais appris à manier une épée.
"Attention"
_Danger! m'égosillais-je.
_Je n'vois rien! me répondit l'orc.
Je ne voyais rien non plus pourquoi avais-je donc crié. Soudain deux taches noires se détachèrent de l'horizon et fondîrent sur nous. Un Orc reçu une flêche dans l'oeil et s'ecroula sur 10 mêtre. Un autre hurla. Notre Loups s'arreta et un Orc fendit son épée sur nous.
"pars"
Le dos de l'orc semblait se dématerialiser sous mes mains et je cru flotter l'espace d'une seconde avant de heurter violament le sol.
_Il m'semblait avoir vu un jeune troll. Où est-il ?
_ Je n'ai rien vu, maitre. Ce n'etait qu'un enfant de toute façon.
_On cherche un enfant abruti !Partons!
J'ouvris les yeux et levai la tête. Deux Orcs partaient en laissant les cadavres ensanglantés des gardes derrière eux. Que s'est -il passé?Pourquoi suis-je en vie ? Mais genoux étaient écorché ainsi que mes paumes. Je n'avais pas le temps de réflechire sinon ma famille ressemblera à ces pauvres gardes.


J'arrivais enfin dans mes propres champs. La maison n'était plus très loin. Mais yeux me brulaient et ça empirait. Je voyais maintenant nettement ma maison.
"trop tard"
Qu'elle était cette voix. Les larmes coulaient le long de mes joues.
"trop tard. Pars maintenant"
Je continuais de courrir vers la maison, mes larmes coulaient toujours.Je m'arretai devant l'arriere de ma maison et me mis à marcher doucement pour la contourner.
"Pars"
Je ne pensais plus à rien, je marchais juste. Plus qu'un pas, un pas qui me permetterais de voir. De voir ce que je ne voulais pas voir.
Ma mère était pendue sur la poutre cituée audessus de la porte d'entrée et ma soeur était par terre, les habits défais et le regard dirigé vers moi. Un regard horrifié et plein de douleur. Je m'approchai lentement.
"Danger"
Je couvris ma soeur avec ma veste.
"Danger! je t'ai dit ! Pars !"
_ T'ES QUI ? criais-je avant d'étouffer en sanglots.
"Je suis en toi. Je suis toi. J'ai besoin de toi."
Trois Orcs arrivèrent. Leurs habits et leurs yeux m'assurèrent qu'ils étaient de la Légion Ardente. Qu'ils étaient les monstres qui ont tué ma famille.
"Fuis ! ou tu vas mourrir !"
_Peut importe maintenant ...
Un des orcs s'etonna en me voyant puis ouvrit la bouche.
_Le voila ! L'enfant est là ! Le fils du Zandalari est revenu !
_enfin! cria un autre orc.
A chaque pas qu'ils faisaient en ma direction, ma haine s'emplifiait. Mes yeux me brulaient de nouveau et mes mains s'illuminèrent jusqu'à former une aureole rouge. Mon corps me faisait mal. J'hurlais, je souffrais. Du feu sortit de mes mains et m'entourait petit à petit.
"Enfin !"
Le feu se concentra et m'enferma dans une bulle de chaleur.
"enfin ton héritage de Zandalari est parvenu à maturation"
Sous une enorme déflagration mon corps heurta le sol et je m'évanouis.



A mon reveil, ma maison, ma mère, ma soeur et les membres de la Légion Ardente n'étaient plus que cendres. Ma vie n'avait plus de but, j'étais seul. Pourquoi l'étais-je ? Pourquoi ne suis je pas mort ?
"Vas te renseigner chez tes confrères, les Zandalari."

Chapitre troisième

Pour pallier mon effondrement je m'accrochais désespérément à cette curiosité qui grandissait en moi : les Zandalari. Des questions sur mon père, moi et cette voix intérieure se bousculaient dans mon esprit. Mes réponses se trouvaient, j'en avais la conviction, à Zandalar.
Après un long périple maritime, je perçu enfin l'île de zandalar. Bien que je ne distinguais aucunes différences physiques entre cette tribu et celle des Darkspear, ils m'identifièrent spontanément comme un Zandalari et m'accueillîrent en tant que tel.
Je savais plus par ou commencer: qui suis je, qui est mon père, qui êtes vous .... Un vieux troll vert aux yeux jaunes me fit un large sourire.
_Patience jeune troll.
J'acquiesçai, comme je le fis longtemps.
En effet mes questions n'eûrent pas de réponses, que ce soit le lendemain ou le surlendemain ... Mais j'avais commencé à vivre parmis eux et à étudier leurs enseignements. J'appris donc que la magie ne m'était pas propre et que ce n'était pas la marque d'une quelconque malédiction. Les Zandalari étaient tous lié à la magie et je me laissais donc leurer dans la perspective d'avoir enfin trouvé un foyer et réussir à oublier partiellement mon sinistre passé.
Bizarrement tous les pouvoirs n'étaient pas mis à la même échelle chez les Zandalari. L'arcane était la branche de prédilection, à leurs yeux, et le feu était fortement déconseillé. Cette échelle fut décrétée suite à l'étude de leur passé et des conscéquences ravageuses des pouvoirs qualifiés de "sombre" sur les trolls. Jadis, Les Gurubashi tombèrent sous l'influence d' Hakkar, l'écorcheur d'âme, et faillir condamner le monde. Trop emprunt aux démonistes le feu fut proscrit au même rang que l'ombre.
Les Zandalari, pourtant puissants, sont réstés passifs durant les nombreuses batailles qui fîrent rage sur Azeroth et passèrent des millénaires à restituer l'histoire du monde.
_Notre puissance nous a condamné à plusieurs reprises, c'est par sagesse que nous n'influons pas dans le monde exterieur.
Là est leur fière réplique à toute remise en question sur leur passifique existence.



Lors de mes apprentissages, je commençais à m'ennuyer et me demandais à quel point je m'étais éloigné de mes ambitions suite à la visite d'Orgrimmar. Je manquais d'action.
_Tant de pouvoir gaspillé sur des livres ... A l'exterieur la légion ardente tue sans qu'on puisse les arreter...Dis-je à haute voix en plein cours sur "la concentration régénératrice d'énergie" ou plus communement appelée "Evocation".
_Nous ne sommes pas déstinés à agir. me repondit-il avec un sourire.
_Et qui va les arreter ? une ébullition longtemps masquée ne pouvait plus être contenue.
_Arretez de diverger et revenez à l'essentiel. Son sourire s'effaça.
_Mais l'essentiel n'est pas LA ! Ne voyez vous pas la souffrance dehors ! Je m'étais levé et les autres étudiants me regardaient scandalisés.
_Asseyez vous ! Et arretez de terroriser les autres avec vos soi-disant expériences malheureuses.
La temperature autour de moi avait nettement augmenté. Tous s'étaient écartés de moi.
_regardez ses yeux ! ils sont devenus rouges ! s'écria une Trolle.
"Ah! Enfin ! Depuis que tu as mis les pieds sur cette île je ne pouvais plus te contacter"
Comment avais je pu oublié cette voix, cette douleur, ces souvenirs morbides qui m'étaient liés.
-Mon père est mort ! mon frère aussi après avoir essayé de me tuer ! Ma mère a été pendue parce qu'on me recherchait et ma soeur violée avant de voir la mort ! Et vous me dite que l'importance est ICI !
Des flammes jaillirent de mes mains et s'allongèrent jusqu'au Zandalari infâme que j'avais devant moi. Il s'opposa à moi avec un bouclier magique.
_Miserable batard ! je vais te faire renvoyer chez les sous être de l'exterieur.
"tue le !"
L'intensité de mes flammes s'intensifièrent.
_D'où te vient cette puissance ? il commençait à faiblir.
_De la douleur, la haine et la vengeance !


je rouvris les yeux dans une pièce mal éclairée, que je reconnus comme la salle de premier soin. Le vieux Zandalari aux yeux jaunes, que j'avais rencontré dès mon entrée sur cette île, était penché sur moi.
_Te voilà de nouveau parmis nous. dit-il en souriant, comme à chaque fois qu'il m'adressait la parole.
_Que s'est-il passé. je savais parfaitement la réponse mais je m'éfforçais de croire que se ne fut qu'un cauchemard.
_Tu as grièvement blessé un Maître avant de t'évanouir en criant. Je me demande bien d'où vient ta force ... mais je dois te remercier.
_pourquoi ?
_Des Zandalari ont été touchés par tes actes et paroles, peut être qu'un jour nous ouvrirons les yeux et agirons pour la survie d'Azeroth ...
_mais ?
_Mais pour l'heure les Zandalari te concidèrent comme dangereux ... tu dois quitter l'île ...
je souris car bizarrement je me sentais libre.
_pourquoi ris tu ?
_Parce que moi je vais pas attendre que vous bougiez. Il est temps que je me batte.
il me regarda étonné puis un large sourire se dessina sur son visage. De toute évidence j' avais au moins un ami. Ca me rechauffa le coeur.

Chapitre quatrième

Un orc pâle à la crignière ébouriffée se precipita vers moi et me demanda de le suivre. J'entrais pour la première fois dans le hall où reignaient les plus grands : Thrall et Vol'Jin. La grandeur de ce qui s'offrait à mes yeux m'exitait un peut plus à chaque pas. J'arrivais bientôt face à un majestueux trone doré. Trall y était installé, la tête posée sur une main pendant que l'autre tenait la poigné de sa hache.
_Atuad, Seigneur !
_Atuad ... hmm...rare sont ceux qui utilisent encore leur dialecte ... Un sourire se dessina sur son visage et ses yeux bleux se plissèrent. Il paraissait plus vieux, moins ... imposant.
_Acceptez moi comme serviteur ! Je veux me battre pour vous, pour la Horde !
Ses yeux s'écarquillèrent, le bleu de ses pupilles me traverça. Ca posture avait changé et sa préstence imposante voir écrasante était revenue.
_Qui es-tu jeune troll ?
_Un troll qui a tous perdu, qui n'est plus qu'envelope corporelle et qui ne cherche qu'à servir.
_En quoi pourrais tu me servir ?
_Je manie la magie depuis plusieurs années maintenant et j'ai suivit l'enseignement des Zandalari.
_Mmh une tribu trolle qui est puissante mais inactive , impossible de la ralier à notre cause...
_Mais moi je vous le demande !
_Un Zandalari qui s'occupe de ce qui se trame plus loin que son bout de terre, ça serrait une première.
_Pas tout à fait ... Mon père l'a fait avant moi ... Vous l'avez connu ...
_ Alors tu es son fils.
Que mon père fusse encore dans la mémoire du seigneur Trall m'étonna.
_Vous vous souvenez de lui ?
_Un grand combattant ... tu es son fils ...si tu as hérité ne serrait-ce que le quart de la puissance de ton père, tu me serras d'une grande utilité.
Je ne répondis pas, j'étais choqué par la trace qu'avait pu laisser mon père dans l'ésprit de Thrall.



Seul dans les bois obscures de la nuit, je pris ma première pose. Ma mission consistait à pister trois membres de la Légion Ardente.
Je suis un mage, et j'avais fait largement mes preuves lors de mes tests pour devenir l'un des missionnaires de Thrall. Alors pourquoi m'avait-il donné une quête de second ordre. Ma rage ne cessa de croître lorsque j'appris qu'il me mettait sous la tutelle d'un mercenaire du nom de Krôl.
Très vite je le semai grace à certains sortillèges de bas étages. Thrall en serra maintenant informé je travail seul.
Je prononçai une formule tout en agitant mes mains. Une gourde se materialisa et je la portai à mes lêvres sêchées par le vents glacial de la nuit.
"Alors te voila reduit à l'éspionnage..."
_Tais tois !
"si c'était pour faire ça, t'étais peut être mieux chez les Zandalari ..."
_ je t'ai dis de te taire !
"tues les ...ils sont de la légions ... ils ont tué ta famille ..."
_ TAIS TOI !
il avait raison. A quoi rimait toute cette attente. Deux jours que je les pistais alors que j'aurais pu reduire l'effectif de la légion de trois de ses membres. Je me levais. Réflechit un instant, puis me décidai à aller dans l'hotel de la ville la plus proche, d'y dormir et de chercher comment dire à Thrall que je n'avais plus envi de travailler pour lui. Pas pour faire ce genre de mission dégradante en tout cas.



La douce lumière du matin me réchauffait les joues à travers la fenètre de la chambrette que j'avais reussi à négocier la veille. Je m'habillais et comme lorsque le viel orc aux yeux jaunes se tenait sur mon chevet le jour de l'accident chez les Zandalari, je me sentais libre. En descendant je me rendis compte du silence intense qui reignait dans le bar. En effet seul un vieillard dormait sur une des tables du fond.
Ayant entendu des voix dehors j'entrepris d'ouvrir la porte et de sortir. Une disaine de personnes formaient un cercle. Quelque chose sucitait l'interet du village.
_Je suis seul ! Il ne reste plus que moi !
Je m'approchai pour écouter. Un jeune orc ensanglanté semblait être l'objet de la curiosité locale.
_...Ils ont tué tout le monde ! femmes, enfants... il ne reste plus rien ! c'est la mort qui nous est tombée dessus.
Le jeune orc se laissa tombé par terre et cacha sa tête dans ses mains.
_Ma soeur ... ils l'ont tué. Il pleurait, son chagrin avait heurté le coeur de tout ceux qui l'entouraient. Le mien du moins car Je me revoyais en lui.
_Décrit nous l'ennemi, nous les tuerons avant le coucher du soleil. Scanda un orc massif en levant sa fourche en l'air.
_Trois ... seulement trois membres de la Légion Ardente...
Mon coeur s'arreta de battre. Ils n'y avait pas de coïncidence. C'était à l'evidence les individus que je pourchassais.
_Merde ! m'écriais-je. Merde ! Où est ton village ?
L'enfant effrayé me montra une direction du doigt. L'orc rigola.
_tu ne crois tout de même pas t'en occuper seul. Tu serras mort en moins d...
Avant qu'il finisse sa phrase j'avais transferé plus loin, puis je me mis a courir. Dès que mes idées s'éclaircirent je me transferai de nouveau. Pourquoi ? Pourquoi ne l'ai-je pas écouté ?
"Si tu m'avais écouté, ils serraient déjà mort"
J'aurais dû les tuer ou les suivre. Qu'avais-je fait ? Un enfant allait vivre la même vie que moi par MA faute !
Je voyais le village se dessiner devant moi, puis le dos d'un des trois individus que je suivais. Mes mains rougirent et j'envoyai une boule de feu aussi grosse qu'un rocher sur légionnaire. Le choc l'étourdit et il reçut encore une boule avant de retrouver ses idées. Il commença à me charger mais il était deja trop tard pour lui.
"Mwahaahahahah"
je transferai dans son dos et plaquai mes mains sur ses tempes, sa tête explosa sous une déflagration.
Le bruit alerta les deux autres.
"encore! encore!"
tout mon corps rougissait. J'envoyai mon feu sur l'un d'eux et fonça vers lui. Quand je pus le saisir je me téléportai plus loin dans la foret, avec lui. Le choc nous propulsa au sol. il se jetta sur moi et me donna un coup de poing. Il sorti une dague et me la planta dans le bras. J'hurlai puis le serra fort contre moi. Du feu commença à nous entourer, fondit en moi puis implosa. L'humain était raide mort.
J'haletais. Mes forces étaient presque vidées et il restait une personne à tuer.
Celle-ci me sauta dessus et me plaqua au sol. J'esquivai de justesse sa dague et vis son visage l'espace d'une seconde.
_Ca ...ça...Non !je balbutiais.
elle hésita une seconde, je l'avais semble-t-il choqué...mais pas autant que je le fut. Cette tueuse, cette ennemie, n'était autre que Déla. Cette Déla que je croyais morte en meme temps que ma mère et ma soeur. Cette Déla qui avait fait chaviré mon coeur de jeune troll.
_Comment as tu survecu !?
Je n'eu pour reponse qu'un grognement et une charge. J'esquivai de justesse sa dague.
_Déla !!!
"elle ne te repondra pas imbécile. Ta copine est morte. Ce n'est qu'une carcasse vide au service de la Légion."
_ Déla !!!
"Imbecile tue la où elle nous tuera !"
je fermai les yeux, des larmes en coulèrent. Je reunis mes mains et commença à la bruler. Elle criait.
_Pardon...murmurais-je.
Je m'arretai brusquement, je n'avais plus de force .. ou pas la force.
_Siliar...elle s'avança vers moi. ...merci.Elle s'ecroula sur moi et ses lèvres atteignèrent les miennes. ...finis en maintenant...
"je vais le faire ..."
Une tourbion de feu nous entoura, la reduisit en cendre doucement puis emporta les cendres avant de diparaitre.
_NON ! je m'écroulai et toussai violemment. Du sang sorti de ma bouche.
"tu es blessé ?"
_J'en peux plus ... argh ...
_Ton pouvoir est imense. Thrall était sorti de l'ombre et me regardait ébaillit. Kröl se tenait à ses côtés.
_Mon pouvoir ... est une malediction! Je crachai encore du sang puis m'évanouit.